Les Émirats arabes unis ont franchi une étape décisive vers le leadership climatique avec l’introduction du décret-loi fédéral n° 11 de 2024, la réduction des effets du changement climatique. La nouvelle loi sur le climat des Émirats arabes unis est entrée en vigueur le 30 mai 2025, marquant un tournant décisif dans la façon dont la responsabilité environnementale est intégrée au développement national. Il ne s’agit pas seulement d’une réforme juridique ; Il s’agit d’un point tournant pour la stratégie des entreprises, de l’investissement et de l’emploi à l’échelle du pays. Pour les entreprises opérant aux Émirats arabes unis, cette loi introduit à la fois des obligations et des opportunités. Pour les chercheurs d’emploi et les professionnels du développement durable, cela signale une augmentation significative de la demande de postes axés sur l’ESG. À mesure que l’environnement réglementaire se resserre, les entreprises se préparent à une nouvelle ère de conformité, de divulgation climatique et d’innovation verte, une ère qui nécessite une main-d’œuvre possédant la bonne combinaison de compétences, de vision et d’engagement.
Comprendre la nouvelle loi sur le climat des Émirats arabes unis de 2024
Qu’est-ce que le décret-loi fédéral n° 11 de 2024 ?
Le décret-loi fédéral n° 11 de 2024 représente le premier cadre juridiquement contraignant des Émirats arabes unis pour réduire les effets du changement climatique et accélérer le parcours du pays vers des émissions nettes nulles d’ici 2050. Il établit une structure nationale de responsabilisation climatique, exigeant des entreprises des secteurs à forte intensité de carbone tels que l’énergie, l’immobilier, les transports, la construction et l’industrie manufacturière qu’elles évaluent, gèrent et déclarent activement leurs émissions de gaz à effet de serre. La loi est soutenue par La résolution du Cabinet n° 67 de 2024, qui définit les obligations de conformité pour les entités identifiées comme de grands émetteurs. Organisations produisant plus de 0,5 million de tonnes métriques d’équivalent CO₂ par an sont tenues de s’inscrire au registre national des crédits carbone.
Ce cadre juridique combiné marque un changement critique dans la gouvernance climatique des Émirats arabes unis. En intégrant la déclaration et la vérification des émissions dans la loi, le gouvernement aligne l’action climatique nationale sur les meilleures pratiques internationales, ouvrant ainsi la voie à un processus de décarbonisation transparent, réglementé et axé sur le marché. Tous les détails de la loi sont disponibles sur le site Web de l’ Législation des Émirats arabes unis.
Calendrier de mise en œuvre et transition de la conformité
Bien que le décret-loi fédéral n° 11 de 2024 soit désormais en vigueur, le gouvernement des Émirats arabes unis a introduit un cadre de conformité par étapes. Cela donne aux organisations, en particulier dans les secteurs à fortes émissions, le temps de réaligner leurs opérations, de renforcer les protocoles ESG et d’investir dans des systèmes durables. En vertu de l’article 18, toutes les entités réglementées doivent régulariser leur statut dans un délai d’un an à compter de la date d’entrée en vigueur de la loi. Une prolongation peut être accordée sur proposition ministérielle et avec l’approbation du Cabinet, mais cette période de grâce n’est pas un sursis. Il s’agit d’une fenêtre stratégique pour les entreprises afin de mener des audits d’émissions, de combler les lacunes opérationnelles et d’intégrer la résilience climatique. Ceux qui n’agissent pas s’exposent à des sanctions réglementaires et à un accès réduit aux incitations liées à la durabilité.
Cadre d’application et de sanctions
L’application de la loi est dirigée par le ministère du Changement climatique et de l’Environnement (MOCCAE), en coordination avec d’autres autorités réglementaires compétentes. Ensemble, ces organismes mettront en œuvre un régime structuré de audits, exigences en matière de rapports et protocoles de vérification des données pour assurer la conformité, la transparence et la responsabilité. Les organismes identifiés par le MOCCAE et les autorités compétentes sont tenus de mesurer et de déclarer régulièrement leurs émissions de gaz à effet de serre. Cela comprend la soumission de données sur les émissions actuelles, ainsi que la description des stratégies de réduction prévues. Les entités doivent conserver ces registres pendant une période Minimum de cinq ans, en les rendant disponibles pour inspection lors d’audits de routine ou de contrôles de conformité ponctuels. Le non-respect de ces obligations peut entraîner des sanctions substantielles, pouvant aller de De 50 000 à 2 000 000 AED, en fonction de la gravité et de la nature de l’infraction. D’autres répercussions peuvent inclure les restrictions sur les permis d’exploitation, l’exclusion des marchés publics, ou même la divulgation publique de la non-conformité, ce qui pourrait gravement affecter la confiance de la marque et la confiance des investisseurs.
Comment cela s’inscrit-il dans la vision de durabilité des Émirats arabes unis ?
Le décret-loi est un élément crucial de la stratégie plus large de durabilité des Émirats arabes unis, qui s’aligne directement sur l’initiative nationale Net Zero d’ici 2050. Il reflète les engagements pris lors de la COP28 et renforce l’ambition des Émirats arabes unis de mener l’action climatique à l’échelle régionale et mondiale. La loi complète les cadres existants tels que la Stratégie énergétique 2050 des Émirats arabes unis et Agenda vert 2030. Ensemble, ces politiques représentent une approche intégrée de la responsabilité climatique, de la résilience économique et de l’innovation environnementale.
Des données récentes de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) et de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) soulignent l’importance des législations nationales pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux. L’approche tant attendue des Émirats arabes unis les place en avance sur de nombreux pays en matière de préparation réglementaire et signale une confiance à long terme aux investisseurs et partenaires internationaux.
Qu’est-ce que cela signifie pour les entreprises aux Émirats arabes unis ?
Implications stratégiques et réglementaires
Les entreprises doivent maintenant passer d’efforts volontaires en matière de durabilité à une approche ESG légalement obligatoire. La conformité n’est plus facultative, elle est essentielle. La loi introduit de nouvelles exigences de divulgation ESG qui exigeront des systèmes internes robustes pour la collecte de données, la surveillance des émissions et le reporting climatique. Les entreprises devront mettre en œuvre ou mettre à niveau des cadres de gouvernance pour assurer une surveillance au niveau de la direction. Les équipes juridiques, opérationnelles, RH et financières doivent collaborer pour s’assurer que le développement durable est ancré dans tous les aspects de l’entreprise. Les entreprises qui intègrent le développement durable dans leurs activités et leur culture sont également mieux placées pour obtenir des appels d’offres gouvernementaux, attirer des investisseurs et retenir les meilleurs talents.
Opportunités d’innovation et de leadership
Si la loi introduit de nouvelles obligations, elle crée également des opportunités substantielles pour les entreprises avant-gardistes. Les organisations qui alignent leurs opérations sur le nouveau cadre peuvent avoir accès à des mécanismes de financement vert, notamment prêts liés au développement durable, obligations conformes aux critères ESG et incitations à l’investissement alignées sur le climat. Les centres financiers des Émirats arabes unis, notamment L’ADGM et le DIFC ont déjà mis en place des plateformes pour faciliter la finance durable, donnant aux entreprises conformes une longueur d’avance sur les marchés de capitaux.
Dans le domaine de l’énergie verte, les grandes entreprises de la région démontrent déjà comment la politique climatique peut stimuler l’innovation. Masdar accélère ses investissements dans les énergies renouvelables, tant au niveau national qu’international. ADNOC a dévoilé une feuille de route pour la décarbonation qui comprend des investissements importants dans les technologies à faible émission de carbone. DEWA pilote l’un des premiers projets d’hydrogène vert de la région pour soutenir la transition vers l’énergie propre. Ces exemples montrent que la conformité réglementaire peut être une rampe de lancement pour la création de valeur à long terme.
La loi sur le climat de 2024 des Émirats arabes unis est un point d’inflexion stratégique pour les entreprises et le pays dans son ensemble. Elle exige une action urgente de la part des entreprises, non seulement pour répondre aux normes de conformité, mais aussi pour repenser la façon dont la durabilité est intégrée dans les opérations. Ceux qui réagissent de manière proactive gagneront plus qu’un alignement réglementaire : ils se positionneront comme crédibles, compétitifs et prêts pour l’avenir dans un marché en évolution rapide. Pour les investisseurs, les dirigeants et les talents, le message est clair : les Émirats arabes unis sont sérieux en matière d’action climatique, et le moment est venu d’agir.
Pour savoir comment la nouvelle loi sur le climat des Émirats arabes unis remodèle le marché du travail en matière de durabilité et d’ESG, lisez : L’effet d’entraînement de la loi sur le climat des Émirats arabes unis sur le recrutement ESG
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